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Deux paroles prophétiques résonnent avec force aujourd’hui. La première dit : « Il y a une récompense pour chaque acte de bonté envers toute créature vivante. » La seconde rappelle : « Les croyants sont comparables à un corps : quand un membre souffre, tout le corps ressent douleur et fièvre. »
Ces images dépassent les frontières religieuses. Elles rappellent une vérité universelle : nous n’avons pas le droit d’être indifférents. Indifférents à la souffrance des autres. Indifférents à la fragilité du vivant.
L’écologie, un impératif moral
Dans un monde ravagé par le dérèglement climatique, la déforestation et l’épuisement des ressources, il ne s’agit plus seulement de « protéger l’environnement », mais de reconnaître que chaque geste envers le vivant compte. Sauvegarder un arbre, épargner un animal, réduire notre consommation, ce ne sont pas des détails : ce sont des actes de survie collective. Une écologie de la bonté, voilà ce dont nous avons besoin.
La Palestine, une blessure du corps commun
Mais la bonté n’a de sens que si elle se conjugue avec la justice. Quand un peuple souffre, c’est l’humanité entière qui est blessée. Le cas de la Palestine en est l’incarnation la plus criante : décennies d’occupation, de privations, de vies brisées. Face à cela, se taire ou détourner le regard, c’est accepter l’inacceptable.
La France, en reconnaissant officiellement l’État de Palestine en septembre 2025, a posé un acte historique. Mais une reconnaissance n’est pas une fin, c’est un début. Elle oblige. Elle appelle à des actes politiques courageux : défendre cette reconnaissance sur la scène internationale, mettre fin aux complicités tacites, soutenir concrètement les droits d’un peuple qui refuse de disparaître.
De la solidarité aux actes
L’écologie et la justice internationale se rejoignent : il ne peut y avoir d’avenir vivable sans solidarité réelle. Le vivant étouffe, des peuples meurent, et l’indifférence est devenue notre pire poison.
La reconnaissance de la Palestine par la France doit devenir plus qu’un symbole : un appel à bâtir un monde où la bonté envers la création et la solidarité entre les peuples ne sont plus des options, mais des exigences.
Car un corps qui laisse un de ses membres souffrir en silence est un corps condamné. À nous de refuser cette fatalité, et de choisir l’espérance.
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